Interpellé et mis en examen, il aurait utilisé son food truck pour vendre de la drogue. 

Mardi 5 octobre, au palais de justice de Toulouse, quatre individus ont été mis en examen et placés en détention dans le cadre d’une enquête pour trafic de stupéfiants en bande organisée. La tête pensante du réseau se serait servi de son food truck pour écouler la marchandise. 

Quatre personnes âgées entre 22 et 30 ans ont été présentées au juge d’instruction du palais de justice de Toulouse ce mardi. Ces quatre individus seraient impliqués dans un important trafic de drogues. Les enquêteurs du groupe de la sûreté départementale travaillaient depuis le 1er juillet sur ce réseau, notamment sur un individu. Ce dernier a été soupçonné, dans le cadre d’une autre enquête, de fournir de la cocaïne. Cet homme de 30 ans a donc fait l’objet de surveillance dans son établissement qui est un food truck installé dans le nord de Toulouse à Aucamville. Pour les enquêteurs, il s’agirait du lieu utilisé pour vendre de la drogue et attirer de nouveaux acheteurs potentiels. 

Le food truck sur écoute 

La police, par sa surveillance et la pose de micro dans le food truck et dans le véhicule de l’individu, a pu obtenir des informations. En ce sens, une transaction importante de cocaïne était prévue vendredi 1er octobre. Les enquêteurs ont donc décidé, en accord avec le juge d’instruction, de réaliser les interpellations ce jour-là.

Ce sont finalement huit personnes qui ont été interpellées à Toulouse notamment à proximité du quartier des Izards. Parmi ces interpellations, le propriétaire du food truck considérait par les forces de l’ordre comme la tête de réseau, son fournisseur en cocaïne et deux lieutenants qui servaient à livrer la cocaïne et à trouver de nouveaux acheteurs. Les quatre autres interpellés ont eux étaient laissés libres après 96 h de garde à vue. 

Des perquisitions qui font mouche 

Lors des différentes perquisitions, la police a trouvé environ 10 000 euros en liquide, 200 g de cocaïne et plus d’un kilo d’herbe de cannabis chez un garagiste de Launaguet. Il s’agirait pour les enquêteurs de la « nourrice » du réseau (c’est-à-dire la personne chargée de garder la drogue et l’argent). Les forces de l’ordre ont précisé qu’il s’agissait d’un trafic particulier puisqu’une dizaine de kilos de cocaïne ont été écoulé ces derniers mois. Ce seraient donc des grossistes. 

Alexandra Frenkel

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